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BANA CONGO

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2 juin 2011

Tshisekedi, déjà certain de l’emporter

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De passage à Bruxelles où il a rencontré des personnalités de l’Union européenne ainsi que ses médecins, Etienne Tshisekedi a accepté de répondre à nos questions.

Qu’est-ce qui, cette fois ci, vous a décidé à vous lancer dans la bataille électorale ?

Nous arrivons à la fin du mandat de ceux qui sont au pouvoir en ce moment. Il fallait bien proposer une alternative. Dans tout le pays, tous les coins de la République, mon parti existe, est organisé. Depuis que je suis rentré le 8 décembre j‘ai relancé le tout et maintenant mon parti est en pleine activité. Et cela malgré le fait que le pouvoir en place applique un système répressif. Comme il n’y a pas eu d’élections locales, tous ceux qui sont en place à la base, à l’intérieur ont été nommés par le pouvoir et ils mettent des bâtons dans les roues de l’UDPS. Malgré cela; mon parti est décidé à aller de l’avant. Nous avons réactivé toutes les sections que nous avons partout…

Pourquoi avez-vous rencontré l’Union européenne ?

Précisément, parce que nous avons des problèmes de répression… Nous savons que l’Union européenne va participer au financement de ces élections et elle a donc le droit de poser des conditions, afin que le processus se déroule en toute liberté, sans qu’on nous mette des bâtons dans les roues. Nous craignons des irrégularités, et d’ailleurs cela commence déjà maintenant : l’enrôlement se déroule tellement lentement que nous nous demandons s’il sera terminé à la date prévue. A Kinshasa, un bureau peut passer une journée entière pour n’enrôler que 7 à 8 personnes. Dans le Kasaï, les gens sont très désireux de s’enrôler, mais les agents de la Commission électorale nationale indépendante leur mettent des bâtons dans les roues. Bien que nombreux sont ceux qui n’avaient pas voté en 2006, et n’avaient pas été enrôlés, on exige d’eux des documents valables pour 2010… On installe aussi des bureaux d’enrôlement à des distances les uns des autres pour que les électeurs se découragent. Cela se passe surtout au Kasaï, où nous devrions cependant faire le plein de voix…

Quel est le message que vous avez adressé à l’Union européenne ?

Nous leur avons demandé d’utiliser leur pouvoir financier, leur droit d’exercer des pressions pour que ces élections soient libres, démocratiques et transparentes…

Si ces élections se déroulent dans des conditions de réelle liberté, avez-vous bon espoir de les remporter ?

Je n’ai pas seulement bon espoir, j’ai la certitude de l’emporter. Je suis sûr de gagner dans dix des onze provinces. Il n’y a qu’au Katanga que les voix seront partagées avec le président Kabila. Nous avons déjà entamé des contacts avec d’autres partis d’opposition et ils sont très fructueux…

Comme il n’y aura qu’un seul tour, pouvez-vous envisager de présenter un « ticket » aux électeurs, où ils choisiraient en même temps le président, le Premier ministre ?

Je préfère ne pas conclure d’avance. Il faut tout de même attendre que les élections se terminent pour connaître le poids politique de chacun. On ne peut créer de ticket, attribuer par exemple la primature, sans savoir quels seront les résultats obtenus par chacun des candidats. Tous doivent se présenter aux élections sur pied d’égalité et on jugera à la fin quels sont les résultats obtenus. On ne peut s’engager d’avance pour dire qui sera quoi… Dès que nous l’aurons emporté pour la présidentielle, la répartition des postes se fera au prorata des résultats obtenus par chaque parti.

Vous serez donc le candidat unique de l’opposition ?

Mais, bien sûr ! Je compte être le seul candidat et au moment où je vous parle il y a déjà plus de dix candidats de l’opposition qui soutiennent ma candidature sur base de la plate-forme «Tshisekedi président». Nous sommes vraiment sur la bonne voie…

Quel sera le point principal de votre programme ?

Ma priorité, ce sera ce qui a toujours été notre objectif : l’instauration d’un Etat de droit, pour la première fois depuis l’indépendance du Congo. Avec ce que cela entraîne pour l’amélioration du climat des affaires. Les sociétés internationales de poids n’ont pas investi au Congo, ne sont encore venus que des mafieux…Car les lois ne sont pas respectées, ceux qui sont au pouvoir se croient au-dessus de tout. Après l’Etat de droit, un parti comme l’UDPS qui se veut de tendance socialiste mettra l’homme au centre du jeu, la santé, l’enseignement, l’emploi, le courant électrique dans les établissements. Tout pour améliorer le bien-être des citoyens…

Au fond vous voulez réaliser les cinq chantiers, vous aussi ? Oui, mais il ne s’agira pas seulement de slogans, il y aura des réalisations…

Que pensez-vous des contrats conclus avec la Chine ? Allez-vous demander leur révision ?

Certainement, car ils se caractérisent par leur opacité. Ces contrats ont été conclus entre le gouvernement et les Chinois à l’insu de l’opinion et même du Parlement congolais. Ce sont des contrats léonins, il faudra que les Chinois soient considérés comme des investisseurs comme les autres et ne puissent plus envoyer chez nous des manœuvres ou des gens qui vendent des beignets ou des cacahuètes. Il faudra remettre les contrats sur la table, et procéder à des appels d’offres, de manière transparente. Sans cachotteries…

Dans l’hypothèse d’une défaite électorale, quel sera le comportement de vos militants ?

Je ne suis pas militant pour pouvoir vous répondre, mais je crois que ce qui a été fait dans la transparence sera accepté. Ce qui résulte de la tricherie, de la fraude ne sera pas accepté et sera considéré comme de la provocation. Cela risque alors de tourner très mal…

Allez-vous donner des consignes de calme à vos militants ?

On peut se calmer dans la mesure où il n’y a pas manœuvre de provocation ou tentative de fraude de l’autre côté…Si c’est le cas, je ne serai pas capable de tenir la population… C’est pour cela que nous prévenons d’avance nos amis, afin que, par leurs pressions, ils évitent ces provocations, des incidents… Il faut que tout se passe bien, très honnêtement, sans manœuvre inacceptable…

Le Congo ne risque-t-il pas de devenir une autre Côte d’Ivoire ?

Nous faisons tout pour que cela n’arrive pas. La Côte d’Ivoire a été coupée en deux, le Congo ne l’est pas. Chez nous dix des onze provinces sont acquises au changement, à l’opposition, le pays n’est pas divisé… Ce qui s’est déjà passé, c’est qu’il y a déjà eu des fraudes au niveau des cartes électorales, les kits de 2006 sont en panne. Et qu’en est-il de la liste électorale ? Il faut que tout le monde puisse y figurer…J’ai parlé de tout cela avec le pasteur Mulunda, président de la CENI, par écrit et lorsqu’il nous a fait la gentillesse de venir nous rendre visite. Il a promis de rechercher une solution à tout cela, mais nous n’avons encore rien vu sur le terrain…

Nous redoutons qu’il y ait moins d’électeurs inscrits qu’en 2006, alors que la population a augmenté… C’est pour cela que nous insistons pour qu’il y ait un maximum d’observateurs européens.

Ces derniers ne devraient pas arriver en dernière minute, ils doivent être présents maintenant, au moment de l’enrôlement. C’est maintenant que tout se joue déjà, que la fraude, très subtilement, se met en place…
FORUM & ANALYSE

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15 avril 2011

Les choses sérieuses commencent :24 avril, le «classico» UDPS-PPRD

 

Dans certains cerlces politiques, on soupçonne le PPRD de nourrir l’intention de torpiller l’initiative de l’UDPS, à l’image de ce qui s’était passé le 8 décembre 2010 à KInshasa, date annoncée du retour de Tshisekedi après 3 ans d’absence au pays, mais retenue aussi par le Chef de l’Etat pour s’adresser au Parlement réuni en Congrès.
C’est finalement à distance que l’UDPS, porte-étendard de l’opposition politique congolaise et le PPRD, locomotive de la Majorité Présidentielle, vont se défier. Le « classico » va se jouer sur plusieurs claviers : le taux d’affluence des militants ou combattants, le taux de participation des « alliés », le contenu du ou des messages du jour, le charisme des orateurs, le décor, etc.

L’on s’attend, le dimanche 24 avril 2011, journée commémorative de la fête de Pâques, à des mouvements de foule dans tous les sens, les uns pour tenter de rallier la Place Sainte Thérèse et les autres le Stade Tata Raphaël. Forcément, des dérapages sont à craindre. Aussi, la gestion des foules avant, pendant comme après le « match » exige un haut degré de professionnalisme et de neutralité de la part des éléments de la police nationale congolaise.

Le grand défi de Kimbuta

Une personnalité va se trouver totalement impliquée aussi bien à ce qui va se passer au Stade Tata Raphaël qu’à la Place Sainte Thérèse : André Kimbuta Yango. L’homme aura à gérer à la fois sa casquette de Gouverneur de Kinshasa et celle de président de la Fédération du PPRD/Kinshasa. Il sera appelé, à ce double titre, à garantir la sécurité à la fois des cadres et combattants de l’UDPS d’une part d’autre par de celle des cadres et militants de son propre parti.
Ses faits et gestes seront d’autant suivis que les observateurs seraient fort intéressés de savoir s’il sera en mesure de s’assumer aussi bien comme le patron de la protection des personnes et des biens dans la capitale que le célébrant principale de la « messe » du PPRD à N’Djili/Sainte Thérèse.

Un signal fort pour une campagne apaisée

 Les sorties simultanées du PPRD et de l’UDPS, le 24 avril 2011, sont d’ores et déjà perçues comme annonciatrices d’une campagne électorale où les « poids lourds » de la scène politique congolaise ne vont pas se faire des cadeaux. Sa réussite constituerait un signal fort pour des élections apaisées, telles que souhaitées par la majorité des Congolais et de leurs partenaires étrangers.
Dans le cas où des incidents malheureux seraient enregistrés, il y aurait lieu de craindre le pire lors de la campagne électorale toute proche. Un mauvais signal parti de Kinshasa serait la preuve que le peuple congolais n’est pas encore mûr pour pratiquer la démocratie.
Un décor de violences, de chasse à l’homme ou d’obstruction au droit à la parole serait de très mauvais augure car, au-delà des élections, il y a un pays à reconstruire, des Congolaises et Congolais à réconcilier, la bataille de la paix intérieure à gagner, la dignité d’un peuple à réaffirmer.

Le dimanche 24 avril 2011 devrait faire date dans les annales de l’histoire nationale, si le PPRD et l’UDPS parvenaient à administrer au monde extérieur une leçon de tolérance politique, du débat contradictoire. La République n’a pas besoin d’être ramenée aux années noires de la dictature de Mobutu ni des conflits armés. Ce qui importe le plus pour le pays, c’est de consolider les acquis de l’Accord global et inclusif de Sun City, du processus électoral de 2005-2006, bref de ne pas hypothéquer les avancées de la démocratie naissance, réalisées sur base d’immenses sacrifices moraux, matériels et financiers.           

14 avril 2011

LIGUE DES JEUNES DE L'UDPS BENELUX AUX MICROS DE PAPA JULES ( radio panik )

12 avril 2011

La Monusco a achevé l’identification des victimes

Le nom de chaque victime ne sera rendu public qu’après que son identité soit certifiée et qu’un proche parent soit avisé, a précisé le porte- parole onusien.
Il a confirmé qu’une seule personne a survécu à cette tragédie. Il s’agit de Francis Mwamba, un journaliste indépendant, qui est maintenant soigné à l’hôpital Marie Biamba Mutombo aux frais de la Monusco. « C’est pour des raisons humanitaires que la Monusco a décidé de s’impliquer à son traitement, » a dit le porte- parole onusien.

Madnodje Mounoubai a indiqué que pour les fonctionnaires internationaux, le siège de New York se chargera d’en faire la notification et au niveau de la mission, la notification sera faite par la Monusco ou l’agence pour laquelle la victime travaillait. La Monusco coordonne les opérations avec les agences, les entités gouvernementales, ou encore les organisations impliquées.
La boite noire est entre les mains des autorités de l’aviation congolaise qui sont censées mener l’enquête. S’agissant du type d’avion, il a parlé du Bombardier CRJ 100, propriété d’une compagnie canadienne.
A titre d’information, le porte- parole a déclaré qu’immédiatement après la catastrophe, la mission a mis en œuvre les procédures d’intervention d’urgence et de gestion de crises. L’intervention de la Monusco est conduite par le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la RDC à travers une équipe intégrée de gestion de crise à laquelle participe la Monusco et l’équipe- pays. L’intervention au niveau global est soigneusement coordonnée avec le siège et le gouvernement hôte.

Hier, mercredi 6 avril 2011, le secrétaire général de l’ONU a demandé que tous les bureaux des Nations Unies à travers le monde mettent leurs drapeaux en berne en reconnaissance de pertes que les Nations Unies ont enregistrées au cours de dernières semaines, non seulement  en Rd Congo, mais aussi en Afghanistan, en Côte d’Ivoire et en Haïti.
Le porte- parole onusien a annoncé qu’un centre d’appel fonctionnant 24 sur 24 a été ouvert pour répondre aux questions des familles. En Rd Congo, les numéros sont les suivants : 099 706 4447 ou le 081 890 4447. Au niveau international, il y a un numéro au siège à New York : +1 212 963 1086.
Un service en  mémoire de victimes sera organisé dans les jours à venir.

5 avril 2011

Professeurs en grève : Mashako Mamba ne résout pas les questions de fond

Probablement dans l’espoir de briser l’élan de la grève à trois jours de l’expiration de l’ultimatum lancé par les professeurs de l’Université de Kinshasa, le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a remis un chèque d’un montant qui n’a pas été révélé pour la paie des salaires de deux mois. C’était au cours d’une rencontre le vendredi dernier avec le président de l’association des professeurs de cette université. Le professeur Léonard  MASHAKO Mamba a profité de cette occasion pour annoncer à la face du monde la fin de la rédaction des textes de loi portant statut particulier des professeurs. Cela, en application d’un protocole d’accord qui avait été conclu en avril 2010 entre l’association des professeurs de l’UNIKIN et le gouvernement pour l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants du degré supérieur.

Mais seulement voilà ! La remise de ce chèque ne va pas du tout résoudre les questions de fond. Car si la situation du professeur de l’université a atteint le niveau infrahumain, c’est suite à la dégradation de la situation générale de toute la société, particulièrement au niveau du vécu quotidien. 

La modicité du salaire des agents de l’Etat et tous ceux qui émargent de son budget, les retards de paiement de salaires, les multiples et incessants détournements de ces salaires par des intouchables, l’absence des soins médicaux et pharmaceutiques, l’absence des écoles, des crédits immobiliers comme dans d’autres pays sont autant d’éléments des revendications sociales. Bref, les équilibres fondamentaux qui assoient les fondements de la nation font cruellement défaut.

Au lieu de se contenter des effets d’annonce des crédits d’achat des véhicules, le gouvernement, par la bouche de son ministre MASHAKO Mamba, ferait œuvre utile en récréant les conditions idéales pour permettre à l’enseignant de l’université de ne plus songer à s’expatrier. C’est de cette façon que l’on va mettre l’enseignant dans l’obligation de jouer son véritable rôle en se consacrant exclusivement aux enseignements effectifs et non à laisser les étudiants entre les mains des assistants et chefs des travaux. L’Etat ne peut espérer obtenir de bons résultats que si le contrat qui a été conclu avec les professeurs est rigoureusement respecté. Comme dit un adage chinois», si tu me donnes un poisson, je mangerai demain, mais si tu m’apprends à pêcher je n’aurai plus jamais faim. Au lieu de financer des crédits d’achat des véhicules, l’Etat ferait mieux de revoir à la hausse les salaires des enseignants pour qu’ils soient eux-mêmes en mesure de se procurer leurs propres voitures et subvenir à d’autres besoins vitaux sans devoir recourir à l’article 15. Voilà comment l’on va mettre fin à l’exorde des cerveaux. Voilà comment l’on va revaloriser la fonction enseignante et inciter les jeunes à embrasser cette carrière noble et exaltante.

                                       F.M.      

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5 avril 2011

ESU : suspension des cours à l’Unikin

Réunis en assemblée générale extraordinaire afin de réfléchir sur le protocole d’accord signé le 10 avril 2010 entre le gouvernement et l’Association des Professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN), ces derniers étaient venus nombreux, de tous les coins de Kinshasa afin de revendiquer leurs droits auprès de leur employeur qui est le gouvernement congolais. Ils ont décidé de suspendre les cours et toutes les autres activités académiques. C’était le samedi 02 avril  à l’amphithéâtre de l’Université de Kinshasa (Unikin).

«Nous sommes dans nos droits. Les autres institutions n’ont qu’à prendre leurs responsabilités. Car, nous sommes tous bénéficiaires de tous  les avantages nous octroyés par le gouvernement, à commencer par la prime de 500 $ dollars, en attendant le nouveau barème», a déclaré le professeur Kitombole, président de l’Apukin.

Voici le communiqué de presse de l’APUKIN remis samedi à la presse :

Communiqué de presse n°001/2011

Une semaine après leur dernière Assemblée, les Professeurs de l’Université de Kinshasa viennent, ce jour, de tenir une autre Assemblée Générale afin de réexaminer le degré d’exécution du Protocole d’Accord signé le 10 avril 2010 avec le Gouvernement de la République.
Après débat et considérations et en dépit des appels lancés durant toute la semaine, les Professeurs constatent avec amertume le non respect de certaines clauses du Protocole d’Accord de la part du Gouvernement.
D’abord en ce qui concerne le Statut particulier des professeurs d’université. Alors que le gouvernement s’était engagé à accélérer le processus de sa promulgation, force est de constater qu’une année après et malgré que s’est ouverte la dernière session de cette législature, le texte n’a été ni traité ni déposé au Parlement.

Au sujet de la rémunération mensuelle, les Professeurs continuent de déplorer l’imputation d’une partie de salaire dont ils sont victimes depuis le mois de septembre 2010. Toutes les démarches menées au ministère des Finances se sont avérées vaines.
Face à cette situation et considérant les signes de bonne foi qu’ils n’ont cessé de manifester, les professeurs de l’Université de Kinshasa décident l’arrêt immédiat de toutes les activités académiques.
Les professeurs se retrouveront toutes les 2 semaines aux fins d’évaluation.

5 avril 2011

5 avril 2011

LE CONGO NE PAS UN ETAT

2 avril 2011

GRANDE MANIFESTATION A BRUXELLES CE SAMEDI 23 AVRIL2011

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DEPART DE LA PORTE DE NAMUR A LA PLACCE SCHUMAN A 14HEURE

Ca fait dix ans que kabila est au pouvoir. ça fais dix ans que rien à changer dans notre pays le congo

ça fais 50 ans que les peuple congolais souffrent par manque  d'hopitaux, scolarité, manque du travaille, proprete, selectricité, eau potable, pension, insecurité, transport, liberté d'expression, aide social est communication etc....            

Pour tromper les peuples congolais Kanambe alias kabila nous met les 5 chantier sur la tete pour amener les pleuples a voter pour lui, puisque nous savons que le 5 chantiers n'aboutiras à rien.

Nous demandons qu'il degage et laissez la place à un nouveau président qui va installer la paix et l'administration sur toute l'etendue du territoires congolais, que les peuples puissent trouver leurs identités et prendre en charge tous ces enfants de la rue et les orphelins; former une vraie armée congolais qui va securité les peuples congolais et nos frontieres. N'attendez pas que les étrangers puissent nous venir en aide; c'est nous meme qui doivent prendre tous en main pour l'avenir de nos enfants et arriere petits enfant.

Venez nombreux mes chere amies pour defendre notre beau pays est soutenir l'opposition qui ce trouvent à kinshasa est qui va aussi organisé un meeting pour soutenir la democratie dans notre pays.

Que Dieu benisse le congo

 

 

17 janvier 2011

LA MORT DE PATRICE EMERI LUMUMBA

Cliquez sur le visage des personnes à marquer.

Congo-Kinshasa: Cette photo de Lumumba a 50 ans...(DY)

LA VÉRITÉ SUR LA MORT DE LUMUMBA
http://www.youtube.com/watch?v=pUpEa3PKqNo
(Franco, Liwa ya Patrice)

Ceux qui ont assassiné le Premier Ministre Patrice Éméry Lumumba ont maquillé le scénario et produit un reportage cosmétique sur le récit de ce crime. Le jour du 17 janvier 1961, le but clairement avoué à l'atterrissage de la Luano, à Élisabethville, avec cette relégation du Premier Ministre marginalisé fut purement et simplement une exhibition du détenu à la face du monde pour dire aux Congolais "Ecce Homo", nous allons le tuer. Ma journée, à moi "Djamaa Ohé", car je témoigne de ce que j'ai vu, était une journée normale, j'étais habitué à aller jouer dans un bosquet d'une pépinière de notre propriété du "Quartier Bel Air". Cette partie de la ville est comparable à Binz à Kinshasa, à Bouge à Namur, à Radcliffe à Ottawa, pourquoi pas à la dimension de la petitesse de Lubumbashi de l'époque à "Beverly Hill" cette ville de Jean-Bosco Mwenda Wa Bayeke. Pourtant, mon insouciance n'était pas le reflet de l'expression faciale de mes parents. Quand mon père sortait pour faire ses courses domestiques, il avait l'habitude de me prendre dans sa Jeep de Police pour se rendre au quartier Bakowa, chez un Portugais nommé "Texeira". Les anciens d'Élisabethville doivent le connaître, c'était chez lui que nous nous approvisionnions en nourriture et en autres besoin de la maison. Mais ce jour-là, je n'étais pas allé à l'école je ne sais plus pour quelle raison, c'était un mardi, papa m'a amené autour de 16h 00 ou 16h 30 dans la direction de Rwashi pour nous retrouver à l'aéroport de la Luano.

Arrivé sur place, il me confie à un Policier qui sera celui qui va me ramener à la maison un peu plus tard. L'aéroport était très surveillé, il y avait beaucoup d'hommes en uniformes et en armes parmi lesquels plusieurs officiers suédois et Irlandais des Nations-Unies. À côté d'eux, c'était des officiers belges toute obédiences confondus, des soldats congolais nerveux et des policiers en grand nombre. Un avion atterrit, il semblait être celui que tout le monde attendait. Le reste de cette histoire, je l'ai raconté dans ce poème dont j'extrais deux paragraphes que je vais plus tard expliquer :

Lumumba,
Du DC 4 immatriculé 00-CBI arrivant de Moanda,
Il était 16 h 50 à Élisabethville, au Katanga, à Luano,
Tu sortais de l'avion d'Air Congo, société créée par toi,
Quand du tarmac, une meute d'uniformes du Congo-Belge,
Sur les officiers réfractaires de l'ordre déchu,
On te descendait d'un escalier ligoté comme Pougatchev.
Tu n'étais ni Attila, ni Néron, ni Hitler,
Tu étais seulement Lumumba,
L'homme libre qui a brisé les chaînes de la captivité.
Hélas, cela fut-là ta faute aux yeux de la Haute-finance internationale :
Alors, l'ONU te tourna le dos comme d'ailleurs Dag Hammarskjöld.

De la zone militaire aéroportuaire préparée pour te broyer sous la torture,
J'ai vu des mercenaires belges, sud-africains, rhodésiens s'agiter de joie,
Chacun voulant avant l'heure funeste porter un choc mortel sur ton être pacifié.
Les excités avaient l'arme au point et le JP bien chargé pour t'exécuter...
Pressés de t'humilier, les uns par la parole, les autres avec la massue des Romains,
La légion des assassins avait déjà tous les instruments de mort entre ses mains.
Tu étais condamné à la peine capitale et tu l'avais compris avant tout le monde.
Euh ! Cette peine augurait aussi le supplice de ton peuple;
Le Grand Canyon de la rivière rouge fut pressentie aux Grands-Lacs,
C'est là l'adresse des fins dernières du bain de sang.
Mais la sentence du Tribunal pénal contre les indépendances;
En l'absence de tout affidavit du Procurateur septentrional,
L'attente aura duré quarante ans afin qu'advienne l'ordre d'égorger :
Égorger plus qu'au DARFOUR,
Égorger plus qu'au KOSOVO,
Égorger plus qu'en BOSNIE :
Égorger tout ton Peuple du Vendredi-Saint,
Égorger plus de six millions d'âmes sans suaire ni ossuaire
Les Congolais, cette famille que tu as tant chérie. (...)
Source : Djamba Yohé, le 13 novembre 2007.

À la descente de l'avion immatriculé aux codes que je viens d'énoncer dans l'a propos élégiaque du poème de la vallée de la mort par la porte de la Luano, très vite et sans s'autoriser les bavardages rituels d'une exposition à la presse et à tout ce qui peut affaiblir la tension du moment, Patrice Éméry Lumumba fut emmenée dans l'Ouest d'Élisabethville, vers la résidence du Président provincial. En ce moment-là, je ne savais pas où se rendait ce cortège-là. Rapidement, mon père revint donner l'ordre au policier qui me gardait en me disant, tu as vu ton oncle comment il est ligoté ? ... Tu diras ce que tu vois à ta maman. C'était triste même si j'avais à peine huit ans. Puis, je suis revenu à la maison et j'ai compris que depuis deux jours, papa était au courant des discussions sur le transfert de Lumumba entre Bakwanga et Élisabethville. Bine après cela, il nous montreras à la fin du deuil une copie de télégramme du gouvernement central émis de Léopoldville, relatif à ce transfert qui adressait au Gouvernement katangais ces mots : "Nous vous envoyons un paquet de viande". Au CRISP et dans les Cahiers Congolais, qui sont aussi gardé en Belgique et à l'Université de Louvain, à l'Université de Liège, à l'ULB et les Archives Nationales de Belgique, voire au coeur des services Belges de Renseignement, il y a des documents qui atteste de ce que j'allègue.

Comme on n'en est pas encore à l'après récit de l'assassinat de Lumumba, il vaut mieux continuer à raconter ce qui reste à dire. Après m'être séparé de papa, je ne pensais plus qu'au sort de Lumumba et à ses deux compagnons puisqu'à là maison, maman m'a dit que ceux qui les tiennent vont le tuer, cette nuit même. Une ambiance de pré-deuil planait chez mes parents et nous tous, les enfants étions abattus. Quelques heures plus tard, sans doute autour de 9 heures du soir, un cortège de plusieurs autos s'arrêta devant ma maison. Papa entra, et de nouveau il met prit. Cet arrêt fut involontaire pour ce charroi de la mort, car devant ma résidence, il y avait une succession graduelle des bifurcations dont devait absolument s'enquérir le premier chauffeur du convoi pour aller dans la bonne direction. Mais en même temps, le hasard d'une coïncidence inattendue, voulue ou pas, a fait que ce lugubre cortège s'arrêté devant la résidence de mon père. La conjugaison des circonstances aidant, j'ai été pris par mon père pour l'accompagner au sinistre lieu de l'assassinat. Pour vérifier ce que je dis, qu'il plaise au chercheur de demander ou de découvrir l'itinéraire qu'avait pris le cortège des tueurs de Lumumba. Ce que je rapporte n'est pas vraisemblable, mais vraiment évident, la Délégation de la mort conduisant Lumumba à la fin de ses jours est passée sur l'Avenue des Plaines. Aussi, si du côté belge, on nie cette évidence, je mets au défi l'entité qui me fera cet affront du doute contre la vérité.

À l'heure de passer de ce monde dans l'au-delà, Lumumba garda la sérénité d'un homme qui sait ce qui l'attend et qui comprend qu'il n'y aura pas de rémission de peine quand bien même il n'a pas été jugé au préalable par une Cour de Justice pour qu'on le condamna ainsi. Ceux qui disent aujourd'hui que Lumumba était abimé mentent, l'homme au coeur de la crise congolaise artificielle est resté de marbre, mais ligoté. Et lorsqu'on arriva à lui pour l'humilier au cours de cette nuit une énième fois, Godefroid Munongo, montée par un excès de rage ne laissa pas aux railleurs faire quelques théâtre encore devant leur captif. Celui-ci tira du fourreau d'un Prévôté Militaire du Camp Major Massart sa bâïllonnette et l'enfonça dans la côte de Lumumba. C'est le seul instant que ce dernier paru souffrir et du coup, le "Colonel Huyghens" dégaina son révolver de type JP et tira sur la tête de Lumumba. Prétendre que Patrice Emery Lumumba a été ligoté puis abattu par une salve des balles tirées par des militaires congolais, c'est faux. Lumumba faisait bien peu pour être attaché un arbre pour y passer ses dernières heures. À son sujet, il circulait beaucoup des légendes et des histoires héroïques invraisemblables, celles, par exemple lui attribuant le pourvoir de disparaître. Les bourreaux belges étaient sensibles, mais ils voulaient aussi qu'il meurt par leurs propres mains. Et ce fut fait. Néanmoins, il n'empêche que je dise que Godefroid Munongo s'était montré très cruel à l'égard de Lumumba.

Il est impérieux que l'on sache que Lumumba n'est pas mort comme un chien, c'était un homme courageux et qui est mort dans un clame des dieux olympiens Son agonie ni convulsion due au poison de la bâillonnette. Les officiers de l'Armée belge et les officiels belges qui ont pris part à ce macabre rendez-vous étaient fébriles et contents de voir mourir Lumumba. Pourtant, leur joie a coup court quand Lumumba est mort. On espérait le voir pleurer, il n'a pas pleuré, on espérait le voir à genou, il ne s'est pas à genou, on a espéré le voir demander pardon et faire l'aliboron, rien de toutes ces courbettes et à plat-ventrisme il n'a concédé. Seulement, quand on constate que Lumumba est mort, une sorte de puissance invisible s'est saisi du lieu, les phares des véhicules militaires et les voitures des consuls et autres délégués occidentaux présents à ce lieu se sont éteintes. Le climax attendu n'a pas eu lieu, à la place, c'est un vent de panique qui a révélé à tout le crime odieux qui venait d'être commis. Et aussitôt, tout le monde s'est levé et a pris la fuite, il n'était resté de l'endroit que les criminels comme Louis Marlière, Gérard Soëte, le Colonel Huyghens et tous les autres auxiliaires qui n'étaient là que pour répondre aux ordres de supérieurs en tant que subalternes.

IV. LE DEUIL ET DES FUNÉRAILLES
http://www.youtube.com/watch?v=Dsl8j97GwxA&feature=related
(Allocution du 30 juin 1960, African Jazz, solo Papa Noël, 1965)

Cinquante ans après l'assassinat de Patrice Éméry Lumumba, le plus grand blâme que j'ai à faire aux excès précédents cet horrible crime, c'est le reproche que je fais à l'État congolais pour atteinte aux droits fondamentaux de la famille. Aussitôt après l'annonce de la mort de Lumumba, nous fûmes interdits de tenir deuil. À Léopoldville et dans les autres provinces, les membres de notre famille tinrent des deuils clandestins, car autour des maisons des nôtres connus comme proche de Patrice Éméry Lumumba, les soldats de l'ANC et les Policiers tournoyaient pour défendre à ce que l'on pleure le disparu. Une discipline glaciale et sèche fut imposées à tous les points de convergence de tous ceux qui ont une attache de descendance à la famille Lumumba, à sa collectivité et sa province. Ce comportement brimant, je l'ai revu le 2 juin 1966 imposé aussi aux familles des "Conjurés de la Pentecôte", il était interdit aux proches des personnalités pendues de tenir deuil. Dans tous les cas, c'était, en 1961, le Général Mobutu qui faisait exécuter cette loi, en 1966, ce fut pareille. Évidemment, il n'agissait pas seul, il y avait une hiérarchie de coordination pour faire valoir cette consigne aux groupes familiaux et ethniques visés.

Pourtant, cette mesure n'avait pas réussi partout. À Élisabethville, le deuil de Patrice Éméry Lumumba fut tenu par ma mère, la position de mon père dans la Province du Katanga était tel qu'il était difficile de nous intimider, mais ceux qui venaient au deuil, certains étaient molestés avant d'arriver chez nous. Aussi, quand les journaux belges disent que les Katangais ont jubilé, c'est faux cette version-là. Comme dans toute propagande, on a mis les gens que l'on voulait voir rire et dire des propos hostile à Lumumba pour se permettre l'extrapolation par une déduction catégorique fausse. Le plus grand nombre de ceux qui étaient au deuil chez nous, ce sont les voisins et leurs femmes ont pleuré. Des soldats katangais du Camp major Massart sont arrivés chez, certains étaient là pour nous épier et d'autres sont venus de bonne foi. Il n'en reste pas moins vrai que les conversations étaient controversés quant à savoir que cet assassinat fut une bonne chose ou pas. Tout compte fait, les Noirs et les Blancs du Katanga ont eu comme une sorte de court-circuit qui les a distingués en entité raciale distincte. À la Mort de Papa Louis-Richard Lumumba, j'ai rappelé ce chapitre par la manière dont nous avions vécu le deuil :

"Le prestige émerite de Lumumba a été fondu dans l'anthologie des noms immortels que l'histoire récupère dans sa galerie, le vôtre, trône sur la postérité familiale qui vous aura vu sur tous les registres de la survie de nos jeunes vies attendant tout de vous. Vous vous êtes occupé de mes deux petites soeurs dont l'une est déjà là où les Anges vous accueillent dans la vie éternelle. Et tout le temps que je venais vous voir à Kimbangu, ex-Foncobel, vous aviez toujours un sourire pour me dire les plus belles paroles qu'un parent adresse à un enfant qu'il porte au coeur. Hélas, je suis très loin de la Maison en cette heure de grande tristesse et j'ajoute la photo de Patrice Émery Lumumba pour l'afficher sur ma page requiem. C'est la seconde occasion que nous avons de pleurer les deux frères, car le premier, fils héroïque de la RDC n'a pas été pleuré comme il se doit. Papa, je ramène votre immortel aîné à l'écran de la mémoire, lui qui vous a condamné à être lui et fait transporter le fanion de ses Hauts-faits inachevés partout et, par le phénomène de transmutation du fardeau, vous a rendu vulnérable puisque vous étiez devenu du même coup la cible de ses adversités. Comme je ne veux pas manquer la mise à ce rendez-vous par la communication médiatisée, j'insère une page de la messe chanté en son honneur, en 1961, à Élisabethville par mon père qui a résussi à la faire dire, en l'Église Saint Boniface de la Commune Albert, messe célébrée par le Père David, aumônier des Policiers et accompagné par nul autre que l'organiste attitré de ce lieu, Joseph Kiwele, devenu Ministre de l'Éducation, de la province en conflit avec Léopoldville. Source : Djamba Yohé, le 15 juin 2009, hommage d'adieu à Papa Louis-Richard Lumumba.

Revenons aux moments immédiats après l'assassinant de Lumumba. Comme un vide de cimetière s'était fait sur le lieu du plus horrible crime commis contre la RDC par la mort de son Premier Ministre par des officiels belges agissant comme superviseurs dans ce complot, le corps de Lumumba est devenu un fardeau. Rien de tout ce qui se raconte n'est crédible ni vrai à savoir que les Corps de Lumumba, Okito et Mpolo avaient été enterrés, c'est faux et archifaux. Les Gendarmes Katangais qui étaient sur place et d'autres Congolais du Katanga furent conscientisés spontanément par le drame persécutoire que Lumumba et ses compagnons venaient de subir. Ils ont décidé de prendre les corps des défunts pour leur donner une sépulture et il n'était surprenant de voir ces caporaux et sergents-major se dire qu'aussitôt que les dépouilles seront abandonnés ou mis en lieu sûr, ils se saisiraient d'elles pour aller les enterrer décemment. Or, Gérard Soëte, Huyghens et Marlière parlaient swahili et lingala et au delà, le français, le flammand et le wallon. Ils donc compris ce qui allaient se passer. Comme ce cortège des tueurs avaient tout prévu, ils ont immédiatement fait mettre les morts dans le véhicule de la compagnie de boucherie et charcuterie "ELAKAT". Ce fut un de mes proches oncle qui conduisait cette auto dont le nom est Kasende K'Oyoko. Puis l'auto était dirigé vers la destination de l'Ouset de la ville vraisemblablement dans les entrepôt de l'UMHK (Union Minière du Haut-Katanga). En attendant, Gérard Soëte et Louis Marlière fabriquent une fausse tombe, celle pour laquelle, le lendemain on pointera du doigt pour dire que Lumumba et ses amis y étaient enterrés par les villageois.

Ceux qui ont voulu vivre leur deuil sans contrainte se sont exilés à l'intérieur du pays. Le point de convergence de ce rendez-vous d'élégie fut la ville de Kabinda alors qu'il s'étaient déjà tenus des deuils à Wembo Nyama, Katako-Kombe, Lubefu et Tshumbe. Nous avons vécu dans le mépris et confiné à taire le nom de Lumumba par l'injonction de notre propre gouvernement congolais. Ceci est un impair qu'il faille réparer, la République a commis cette faute pendant plusieurs décennies et ne s'est jamais excusé. Pire encore, l'Administration supérieur de la République Démocratique du Congo n'a jamais dédommagé la famille Lumumba alors que celui-ci a été livré injustement à la mort par l'État congolais. C'est un devoir de mémoire, pour nous qui lui sont proche, mais aussi pour tous les Congolais épris de justice d'exiger cette réparation-là et de faire enchâsser dans la Constitution les limites des injonctions de l'État contre les libertés et les droits fondamentaux des citoyens et leurs familles. Ici, je vois la souffrance infligée aux familles Bamba, Anany, Mahamba et Kimba et dont la progéniture et la descendance est en droit de demander réparation pour leur condamnation à mort, et surtout la privation des libertés par la RDC à ces familles de tenir deuil. Ce motif est suffisant pour être entendu à la Cour et pour être qualifié de dommageable. (DY

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